CANCER DU SEIN : POURQUOI LES FEMMES REFUSENT LA RECONSTRUCTION MAMMAIRE
Parmi les femmes ayant subi une mastectomie (ablation du sein), seules 3 femmes sur 10 se font reconstruire d’après la Haute Autorité de Santé (HAS).
Parmi les femmes ayant subi une mastectomie (ablation du sein), seules 3 femmes sur 10 se font reconstruire d’après la Haute Autorité de Santé (HAS).
David un habitant de la banlieue parisienne se bat depuis 4 ans contre un cancer du sein qu’il a découvert à 45 ans. Il tient à alerter les hommes sur les risques encourus et l’importance d’un dépistage rapide, être attentif à son corps, la moindre modification corporelle (boule au sein), l’utilisation de produits cancérigènes comme les déodorants aux sels d’aluminium ou le jambon aux nitrites. David a subi tout de suite une mastectomie (ablation de la glande mammaire) et depuis enchaine les examens et les traitements d’un cancer agressif qui a métastasé dans les os et le cerveau. Il est suivi à l’institut Gustave Roussy (IGR) à Villejuif et se bat courageusement sur ce long parcours de sein. Il n’existe pas de prévention et de dépistage du cancer du sein pour les hommes nous dit la docteure Ribeiro.
C’est la France qui détient le record du monde du taux d’incidence le plus élevé avec 1O5,4 cas pour 100.000 habitants (Données du Centre International de Recherche sur le Cancer – CIRC). En Europe, les taux sont de 87 pour l’Italie, 81 pour l’Espagne, 94 pour le royaume –Uni et 77 pour l’Allemagne. Aux Etats-Unis ce taux est de 95,9, en Australie il est de 101,5 loin devant la Chine avec 33 et l’Inde 26,6 cas pour 100.000 habitants.
« Le dépistage du cancer du sein doit démarrer dès 40 ans » insiste la société canadienne du cancer (SCC)
L’apparition des cancers chez les 25-49 ans a augmenté de 24% entre 1995 et 2019 pour seulement 10% pour les plus de 75 ans nous dit le Cancer Research UK. Son ampleur est une énigme pour Charles Swanton oncologue au sein de cette fondation. Les changements de mode de vie et d’alimentation avec l’augmentation de l’obésité sont des facteurs de risque en particulier pour l’altération de la flore intestinale. Au UK la moitié des aliments consommés sont des produits ultra-transformés. Ce sujet a été largement évoqué au congrès de L’ASCO à Chicago. Une étude de l’Université de Washington a montré que des patients de moins de 50 ans atteints d’un cancer des intestins présentaient un nombre important de bactéries susceptibles de former une tumeur. Ces bactéries étant liées à une alimentation faible en fruit et légume.
La surmortalité due au mélanome n’est pas là où on pourrait s’y attendre. En France, ce n’est pas dans le sud mais en Loire Atlantique qu’une surmortalité dû au mélanome atteint 22%.
En Polynésie, seulement 40% des femmes se font dépistées.
Le centre d’oncologie de Georges François LECLERC (CGFL) de Dijon est subventionné par l’Europe à hauteur de 7,8M€ pour le traitement des cancers digestifs (pancréas et colon) par radiothérapie interne vectorisée (RIV). Le CGFL est associé à l’Oncodesign Precision Medecine (OPM) et l’Institut de Chimie Moléculaire de l’Université de Bourgogne (ICMUB).
Le sepsis est une défense massive de l’organisme face à une infection virale. Une étude réalisée au CHU de Nantes et de l’INSERM sur 4 millions de patients ayant subi une infection virale (sepsis pulmonaire) a montré que ces patients avaient moins de risque de développer un cancer du poumon dans les 10 ans que ceux qui avaient eu une infection moins grave.
Une start-up française CURE51 créé la première banque de données issues de miraculés (en phase terminale) afin de développer des médicaments. L’idée est d’identifier les défenses biologiques spécifiques qu’ils ont développées.
A l’Asco, le congrès annuel de Chicago où 35000 oncologues se retrouvent, plusieurs annonces donnent espoir dans le cancer du poumon.
Une équipe de l’université de Floride a mis au point un vaccin thérapeutique à ARN messager, étude publiée dans la revue Cell. Le principe du vaccin est le même que celui utilisé pour le Covid 19 et testé également pour éviter les récidives des cancers (mélanome, pancréas, poumon). L’ARNm contenu dans le vaccin doit être protégé. Pour cela l’ARNm est enveloppé de plusieurs couches de même nature. « Ces couchent permettent aux cellules activées du système immunitaire de combattre la tumeur » explique Elias Sayour, oncologue pédiatrique.
Rappel : La loi N° 2002-303 du 4 mars 2002 est relative aux droits des malades en particulier à l’annonce du cancer. Encore bien trop souvent l’annonce est reçue avec une brutalité extrême, une douche froide.
La startup française Robeauté situé dans la pépinière Biotech à l’hôpital Cochin a mis au point un micro-robot baptisé « DOT » de la taille d’un petit ver (entre 2,4mm et 3,4mm) doté de son propre système de propulsion alimenté par un fil qui le relie à l’extérieur. Ce micro-robot peut se déplacer dans les tissus mous du cerveau (parenchyme) grâce à sa tête rotative. Le déplacement du micro-robot dans ces tissus mous est lent (3mm par mn). Il écarte la matière sur les côtés sans faire de dommage grâce à sa tête arrondie. La localisation du micro-robot se fait par ultrasons grâce à de la triangulation 3D. Une troisième version finale qui fera les essais cliniques sur l’être humain sera miniaturisée avec un diamètre de 1,8mm.
La France épinglée par l’Organisation européenne du cancer (ECO) pour une prévention insuffisante des cancers.
Fruits et légumes et céréales freinent le cancer de la prostate : Une équipe de chercheurs de San Francisco a publié dans la revue JAMA Netw Open 2024.903 une étude concernant 2000 hommes ayant un cancer de la prostate.
L’origine des cancers communément admise est due à l’accumulation de mutations dans l’ADN entrainant le dérèglement de certains gènes et les cellules détraquées prolifères pour former la tumeur.
Cette thérapie cellulaire consiste à prélever du sang chez le malade du cancer, à traiter en laboratoire les lymphocytes T (comme tueur) pour qu’ils reconnaissent les cellules cancéreuses puis de les réinjecter chez le malade. « Cette thérapie est en train de bouleverser la prise en charge de nombreux cancers du sang » nous dit Catherine Thieblemont cheffe du service d’hémato-oncologie de l’hôpital Saint Louis.
Le niveau de participation a tendance à reculer depuis une dizaine d'années en particulier suite à la crise sanitaire du Covid. Le dépistage du cancer le plus fréquent et le plus mortel est proposé pour les femmes de 50 à 74 ans. Le taux de participation est de 48,2% en 2023 loin devant l'objectif européen de 70%. Cette diminution depuis 2012 (52,3%) concerne toutes les tranches d'âges et toutes les régions.
Cette start up crée en 2021 par un Oncologue Arnaud Bayle et Thomas Peyresblanques permet de connecter médecin et patient avec les essais cliniques les plus adaptés en 1 minute.
Les tests génétiques sont utilisés pour les malades du cancer mais aussi pour les personnes à haut risque.
Les traitements contre le cancer de la peau (mélanome)
La vaccination que ce soit contre les maladies infectieuses, contre le HIV, contre le papilloma virus, a éradiqué des maladies comme la variole, la poliomyélite, la diphtérie, la rubéole, la coqueluche et sauvé des millions de gens “La semaine de la vaccination c’est maintenant ! Allez suivre la réunion sur la vaccination organisée par AVNIR
Au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) de Saclay dans la plateforme neuro-imagerie Neurospin des chercheurs ont testés l’IRM Iseult (Imagerie par Résonance Magnétique) la plus puissante du monde sur des cerveaux humains dont 20 volontaires montrant une finesse des images inégalée en seulement 4 minutes. La résolution de cet appareil est de 400micromètres dans les 3 directions. Cela ouvre des perspectives importantes pour la recherche fondamentale et la compréhension des pathologies cérébrales.