Le projet ALCOVE* (2024 – 2028), développé par le CHU de Lille, avec un « nez électronique » permettra de repérer les signes précoces de la maladie.
Un diagnostic tardif mène à un mauvais pronostic vital. En moyenne, seulement 17 % des personnes ayant reçu un diagnostic de cancer du poumon vivront au moins 5 ans. Toutefois, diagnostiqué suffisamment tôt – au stade 1 ou 2 – ce taux monte à 90 %.
Il faut inciter les patients à entrer dans un parcours de dépistage et améliorer la détection précoce d’un cancer souvent diagnostiqué trop tard.
“Il suffit que le patient souffle dans le nez. Il inspire et expire calmement dans un masque, pendant environ cinq minutes. L’idée, c’est d’avoir une dizaine de cycles corrects”, explique Sébastien Hulo, professeur de médecine au CHU de Lille et à la faculté de médecine de Lille. Pilote du projet, le médecin travaille sur l’analyse de l’air exhalé.
Tous les médecins pourront l’utiliser et convaincre les patients de passer un scanner.
Les hauts de France, le Grand Est et la Belgique sont particulièrement touchés par ce cancer.
D’ici début 2026, onze prototypes de nez électroniques devraient être miniaturisés et finalisés par l’Université de Liège. Par la suite, des tests cliniques seront effectués dans neuf hôpitaux franco-belges partenaires de l’opération.
*Le projet Alcove est développé via le programme de coopération régional INTERREG France-WallonieVlaanderen
France Info le 5 avril 2025,