Le retour en force de la médecine nucléaire contre le cancer
Sein, pancréas, cerveau, colon, rein pourraient être traités par des traceurs radioactifs.
Sein, pancréas, cerveau, colon, rein pourraient être traités par des traceurs radioactifs.
La plus vaste étude animale parue à ce jour montre les risques accrus de tumeur.
A 62 ans, Françoise atteinte d’un cancer de la langue retrouve le goût et l’odorat. C’est un vaccin lié à sa chimiothérapie qui a guéri sa maladie. Elle a reçu 20 injections d’un sérum fabriqué que pour elle. Trois ans après son traitement aucun signe de récidive.
Une nouvelle étude du CIRC* montre que chaque supplément d’alcool de 10 g/jour, "serait associé à une augmentation de 3 % du risque de cancer du pancréas".
A l’hôpital de Périgueux, la chimiothérapie est délivrée à domicile depuis 2013. Le moyen d’alléger les souffrances des malades (transport, attente) et de les rassurer en désengorgeant l’hôpital. Les protocoles de soins sont préparés à l’hôpital puis l’infirmière de coordination en tenue stérile installe les perfusions chez le patient.
A l’ASCO, une étude concernant ce type de cancer, a montré qu’un nouveau traitement réduit de moitié les risques de progression, voire de décès. Cela pourrait déboucher sur un nouveau traitement de pointe du cancer du sein métastatique (HER2-positif) qui représente 15 à 20% des cancers du sein.
Le soutien du groupement ATOUTCANCER est validé à l’association EMERAUDE 59 membre émérite du groupement qui fête ses 20 ans avec beaucoup de projets déjà engagés pendant 20 ans pour le soutien et l’engagement personnalisé aux patients du cancer. Beaucoup de soins de support ont été effectués comme la sophrologie, la gym adaptée et la socio-esthétique ainsi que plusieurs ateliers de formation et de soutien psychologique aux malades du cancer. Encore bravo à EMERAUDE59.
La baisse continue (-7%) des ventes de tabac depuis 2017 est générale sur le territoire français rapporte l’Observatoire des drogues et des drogues addictives (OFDT). Cette baisse sera renforcée par l’interdiction dans certains lieux publics à partir de cet été (sur les plages, dans les jardins publics, près des écoles).
EMISSION TV SANTE FUTURE : Oncologie, la promesse des thérapies ciblées
La communauté mondiale en cancérologie s’est réunie à Chicago pour parler des nouveautés et des progrès réalisés dans ce domaine. Plus de 6500 publications ont été présentées. Un résumé des présentations est disponible sur « meetings.asco.org ».
Un chercheur de l’Institut Curie ouvre une voie prometteuse : Raphaël Rodrigues a publié dans « Nature » un article montrant l’addiction des cellules cancéreuses au fer. Cette addiction permettrait de détruire les métastases responsables de 70% des décès par cancer.
La plupart des cancers de la peau sont causés par une surexposition aux rayons UV du soleil, des cabines de bronzage ou des lampes solaires. Les rayons UV peuvent endommager les cellules cutanées. À court terme, ces dommages peuvent provoquer un coup de soleil. Avec le temps, les dommages causés par les UV s'accumulent, entraînant des modifications de la texture de la peau, un vieillissement prématuré et parfois un cancer de la peau.
Le cancer de la vessie est le deuxième cancer urologique (précédé par le cancer de la prostate), pourtant peu de gens en connaissent les symptômes.
« Depuis 2009, sur 150 médicaments anticancéreux développés pour l’adulte, seuls 16 ont été autorisés pour une indication spécifique de cancer pédiatrique », soulignaient l’association de patients Eva pour la vie et la Fédération Grandir sans cancer. Sous la pression, la loi de finance 2019 alloue 5 millions d’euros pour la recherche pédiatrique.
Les catégories socio-économiques moins favorisées sont généralement plus à risque pour la plupart des cancers, puisque celles-ci n’ont pas forcément accès à des dépistages réguliers, ce qui retarde donc le diagnostic. Toutefois, en ce qui concerne le cancer du sein, il semblerait que les femmes les plus éduquées soient les plus à risques.
L'hôpital Emile Muller de Mulhouse vient d'acquérir un nouvel endoscope, qui fonctionne avec l’Intelligence Artificielle (IA), pour le dépistage du cancer colorectal. (Financement de la Ligue contre le cancer du Haut-Rhin).
Le cancer du col de l’utérus sera éradiqué au Danemark d’ici 2040 grâce au vaccin contre le HPV
Le projet ALCOVE* (2024 – 2028), développé par le CHU de Lille, avec un « nez électronique » permettra de repérer les signes précoces de la maladie.
L'hadronthérapie permet de traiter des tumeurs résistantes ou inopérables, après Nice et Orsay, Caen est la troisième ville de France à dispenser ce type de traitement.
L’aspartame est un édulcorant possiblement cancérigène et sans effet sur la perte de poids.
Plusieurs clusters de cancers de l’enfant et du jeune adulte (jusqu’à 24 ans) mis à jour autour de La Rochelle suite à une étude entre 2008 et 2022 financée par La Ligue contre le Cancer. Plusieurs poches montrent que le nombre de cas relevés est plus important qu’attendu (7 cas contre 1,8). Compte tenu du faible nombre de cas, Santé publique France, reste prudent d’autant plus qu’à l’échelle individuelle les antécédents familiaux ou le stade du cancer n’ont pas été pris en compte.
Le cancer du pancréas est l’un des cancers au pronostic difficile et l’un des plus redoutables. 16.000 cas en France, le 6ème par sa fréquence, mais en augmentation croissante. Il présente le taux de mortalité le plus élevé de tous les cancers courants et les traitements actuels sont inadéquats nous dit le Pr Andrew Lowy. (chef de la division oncologie à San Diego)
L’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) demande à l’industrie agroalimentaire à réduire la teneur d’isoflavones*, des substances végétales proches des hormones féminines aux effets potentiellement nocifs. Les aliments à base de soja, yaourt, laitage, steaks végétaux et surtout biscuits apéritifs contiennent trop d’isoflavones proches des hormones féminines. Les régimes végétarien et végétalien peuvent être bons pour la santé, s’ils sont suivis de façon équilibrée
Les réseaux sociaux regorgent de conseils santé, mais leur fiabilité est souvent douteuse. En effet, les solutions "miraculeuses" non validées scientifiquement promues par des comptes anonymes ou générés par intelligence artificielle pullulent, sans toutefois être validées par de véritables professionnels de santé. Par ailleurs, certains utilisateurs se font parfois passer pour de tels professionnels, sans qu’une vérification ait lieu en amont.