Journée mondiale contre le cancer : la prise en charge des patients en 2024

Journée mondiale contre le cancer : la prise en charge des patients en 2024

L'année 2024 a confirmé le l’importance de l'immunothérapie dans le traitement de divers types de cancers. Initialement utilisée pour les cancers du poumon et les mélanomes, cette approche thérapeutique a démontré son efficacité pour d'autres tumeurs, notamment le cancer du sein triple négatif. C’est ce que montre une étude présentée lors du congrès de la Société européenne d'oncologie médicale (Esmo). Selon les résultats de cette étude, l'association de l'immunothérapie à la chimiothérapie (avant la chirurgie) réduisait de 34% le risque de décès chez les patientes atteintes de ce type de cancer agressif (1) .

Le curcuma : une épice miracle ?

Le curcuma : une épice miracle ?

Le curcuma, et plus précisément son composé actif, la curcumine, suscite un intérêt croissant dans le domaine de la santé pour ses propriétés. En effet, celle-ci a démontré une capacité à cibler les enzymes impliquées dans la prolifération des cellules cancéreuses, notamment DYRK2, une protéine clé dans le développement de cancers agressifs comme le cancer du pancréas et le myélome multiple. Son action freinerait donc la progression tumorale et favoriserait l’apoptose, un processus de mort cellulaire programmée.

La radiothérapie ciblée : une avancée prometteuse contre le cancer

La radiothérapie ciblée : une avancée prometteuse contre le cancer

La radiothérapie ciblée (ou vectorisée) repose sur l'utilisation de molécules radiomarquées (isotopes), conçues pour se fixer directement sur les cellules cancéreuses, épargnant ainsi les tissus sains environnants. Ce procédé offre une précision inégalée et réduit les effets secondaires, améliorant ainsi la qualité de vie des patients. Déjà utilisés pour des cancers rares, ces traitements montrent des résultats prometteurs et pourraient être étendus à d'autres types de cancers ; en effet, des essais au CHU de Nantes(1) démontrent l’efficacité de cette approche pour des cas avancés.

Cancer du poumon : une avancée mondiale sur le diagnostic

Cancer du poumon : une avancée mondiale sur le diagnostic

Le CHU de Rouen a testé un appareil miniaturisé l’Iriscope d’un diamètre de 3mm (endoscope par vidéo) qui permet d’atteindre les zones pulmonaires qui étaient inaccessibles. Le plus petit appareil de visualisation médicale au monde offre une vision frontale précise des zones à investiguer.

Partenariat avec les hôtels Akena

Partenariat avec les hôtels Akena

Une heureuse initiative à l’honneur de la chaine d’hôtels AKENA qui a fait le choix de l’association ATOUTCANCER pour sa campagne de Noël durant la semaine du 13 au 20 décembre 2024.

Les substances chimiques cancérigènes dans les cosmétiques : un danger persistant

Les substances chimiques cancérigènes dans les cosmétiques : un danger persistant

Les produits cosmétiques contiennent généralement des composés chimiques ayant souvent pour but d’améliorer leur texture ou parfum, mais certains de ces ingrédients posent de graves risques pour la santé, notamment en raison de leurs propriétés cancérigènes. Les parabènes, les phtalates et certains conservateurs sont soupçonnés de perturber le système hormonal, augmentant ainsi le risque de cancers hormonodépendants, comme celui du sein.

Le caractère cancérogène des émissions de friture avec des graisses animales ou végétales

Le caractère cancérogène des émissions de friture avec des graisses animales ou végétales

Lors de la friture, l’augmentation de la température favorise les transformations physiques et biochimiques de la matière grasse et des aliments, générant des émissions de HAP*, de particules fines et ultrafines et de nombreux composés organiques volatils. La composition des émissions de friture varie selon le type et la température de friture, la matière grasse utilisée ainsi que le temps de cuisson, le type d’aliments frits et la source d’énergie utilisée pour la cuisson.

L’intelligence artificielle (IA) en oncologie

L’intelligence artificielle (IA) en oncologie

L’intelligence artificielle révolutionne la recherche sur le cancer, en aidant à prédire des mutations tumorales et à optimiser les traitements personnalisés. Ces algorithmes permettent également une meilleure anticipation de l’évolution des tumeurs. Ainsi, les

Les robots viennent en aide au dermatologue pour les cancers de la peau

Les robots viennent en aide au dermatologue pour les cancers de la peau

Un robot (appelé Swan) muni d’un bras articulé avec appareil photo vient ausculter le patient en scannant tous les grains de beauté et lésions. Ce robot prototype de la start-up Square Mind utilise l’IA pour comparer un changement d’aspect qui permettra au médecin de se focaliser sur la zone signalée. Ce robot sera en test dans 3 centres hospitaliers.

Du nouveau pour le cancer du sein triple négatif

Du nouveau pour le cancer du sein triple négatif

Ce cancer touche en particulier des femmes jeunes. 40% des femmes ont moins de 40 ans lors du diagnostic et ce cancer est très agressif et difficile à soigner. Selon une étude récente parue dans le « New England Journal of Medecine » l’immunothérapie associée à la chimiothérapie permettrait de réduire le risque de décès de 34%. L’immunothérapie permet d’améliorer les chances de guérison.

Un test sanguin pour la détection précoce des cancers ?

Un test sanguin pour la détection précoce des cancers ?

Un nouveau test sanguin, développé en Angleterre, pourrait changer la façon dont les cancers sont détectés en permettant une identification bien avant l’apparition des symptômes. Ce test analyse des biomarqueurs spécifiques, comme de l’ADN tumoral circulant, pouvant indiquer la formation de cellules cancéreuses.

Le scandale des sièges bébés potentiellement dangereux

Le scandale des sièges bébés potentiellement dangereux

Les composants des sièges bébés attirent l’attention des scientifiques et des médias depuis quelques décennies. Pour cause, les retardateurs de flamme, produits chimiques utilisés pour réduire l’inflammabilité de ces sièges sont associés à des effets cancérogènes potentiels. Introduits pour la première fois sur le marché dans les années 1970, les retardateurs de flamme bromés (comme les PBDEs), c’est au début des années 2000 que leurs effets toxiques(1) (cancérogènes potentiels et perturbateurs endocriniens) conduisent à leur interdiction. Par la suite, ces produits chimiques ont été remplacés par des retardateurs de flamme organophosphorés (OPFRs), mais des études tendent désormais à montrer qu'ils présentent également des risques pour la santé (cancérogènes potentiels)(2).

Une lueur d’espoir dans le traitement des tumeurs placentaires ?

Une lueur d’espoir dans le traitement des tumeurs placentaires ?

Lors du Congrès Européen de Cancérologie (ESMO) à Barcelone (1), une avancée majeure dans le traitement des tumeurs placentaires a été présentée, offrant un nouvel espoir pour les patientes atteintes de cette forme rare de cancer. En effet, ces tumeurs surviennent à la suite d’anomalies liées à la grossesse et présentent des défis thérapeutiques importants, puisque celles-ci sont difficiles à traiter sans compromettre la santé des patientes.

Les cancers du sang : un mois de sensibilisation et d’espoir

Les cancers du sang : un mois de sensibilisation et d’espoir

Les cancers du sang affectent les cellules sanguines et leur production. Ces cancers rares touchent chaque année des milliers de patients dans le monde. Parmi les principales formes de cancers du sang(1) figurent les leucémies (affectent les globules blancs), les myélomes (touchent les plasmocytes) et les lymphomes (attaquent le système lymphatique).

Un risque accru de cancer de la tête et du cou chez les consommateurs de  cannabis ?

Un risque accru de cancer de la tête et du cou chez les consommateurs de cannabis ?

Le cancer de la tête et du cou touchent principalement les muqueuses épithéliales des voies aérodigestives supérieures. Concrètement, cette appellation regroupe les cancers de la bouche, du pharynx, du larynx, et des glandes salivaires. Classé comme le sixième cancer le plus courant au monde (avec 900 000 nouveaux cas par an), et étant plutôt agressif (le pronostic dépendant malgré tout du type de cancer), les études permettant de déterminer les principaux facteurs de risque se multiplient. L’alcool et le tabac sont considérés depuis de nombreuses années comme ces facteurs.

Les jeunes générations aux États-Unis font face à une augmentation alarmante de 17 cancers

Les jeunes générations aux États-Unis font face à une augmentation alarmante de 17 cancers

Une étude américaine publiée au début de ce mois d’août a analysé les différences d’incidence de 34 cancers pour 23 millions d’adultes nés entre les années 1920 et 1990 auxÉtats-Unis(1). Les résultats de cette étude démontrent que 17 cancers sont plus fréquents chez les générations les plus jeunes, c’est-à-dire ceux nés entre les années 1980 et 1990.

Les teintures permanentes augmenteraient-elles le risque de certains cancers ?

Les teintures permanentes augmenteraient-elles le risque de certains cancers ?

Les teintures permanentes définissent les teintures qui ne partent pas en les rinçant à l’eau. Ces produits contenant plus de 5 000 substances chimiques, dont des perturbateurs endocriniens (1) et des cancérigènes probables (2), des études se sont intéressées à l’impact concret que ces teintures pourraient avoir sur leurs utilisateurs. Une étude publiée en 2019 a démontré que les femmes utilisant régulièrement ce type de teinture avaient un risque de cancer du sein accru de 7 %.

Les bienfaits d’une activité physique régulière

Les bienfaits d’une activité physique régulière

En cette période de Jeux Olympiques, le sport est à l’honneur. Ses bienfaits pour la santé mentale et physique sont nombreux. La pratique d’une activité physique régulière, c’est-à-dire des séances d’environ 30 minutes au moins 5 jours par semaine(1) , a pour effet d’améliorer la capacité cardiorespiratoire, de réduire la tension artérielle, et de diminuer les taux de mauvais cholestérol et de sucre dans le sang, réduisant ainsi les risques d'infarctus et d'AVC.

Lien entre endométriose et cancer ovarien : une analyse récente

Lien entre endométriose et cancer ovarien : une analyse récente

L'endométriose est une maladie gynécologique chronique où le tissu endométrial (tapissant normalement l'intérieur de l'utérus), se développe à l'extérieur de celui-ci. Ce tissu provoque une inflammation, des douleurs et le développement de tissu cicatriciel durant les menstruations. Cette maladie, qui touche 190 millions de femmes dans le monde, induit également une infertilité chez un tiers des personnes concernées (1). Le diagnostic de l'endométriose peut inclure des examens pelviens, des échographies, des IRM, et une laparoscopie. Les causes de cette maladie étant mal comprises, il n’existe aucun traitement, bien que des médicaments hormonaux soient souvent prescrits pour atténuer la douleur.

Les bienfaits de l’allaitement

Les bienfaits de l’allaitement

Le cancer du sein étant l’un des cancers les plus courants au monde, la recherche pour trouver des moyens de prévention est continue. Les facteurs de risque, tels que le tabac, l’alcool ou une alimentation déséquilibrée, sont bien connus mais des facteurs de protection potentiel sont étudiés. Parmi eux, l’allaitement, déjà associé à une baisse des risques d’hypertension et du diabète de type 2, semble également être lié à une réduction des risques de cancer du sein chez la femme (1).