L'hadronthérapie permet de traiter des tumeurs résistantes ou inopérables, après Nice et Orsay, Caen est la troisième ville de France à dispenser ce type de traitement.
À Caen, 250 patients bénéficient aujourd'hui du traitement à base d’hadronthérapie. Cette radiothérapie s'adresse à des patients multiples atteints d'un cancer de la tête ou du cou.
Ce type de radiothérapie se fait à l'aide d'un accélérateur de protons. Mis au point par la société belge IBA, il permet de délivrer des faisceaux de protons (noyau d’hydrogéne) afin d’irradier de façon très précise des tumeurs tout en épargnant les tissus sains avoisinants.
Dans la protonthérapie, le rayon "va traverser les tissus sains, en ne délivrant qu'une énergie très faible, et en livrer le maximum là où se trouve la tumeur. » Cette technique permet ainsi de traiter des cancers inopérables ou résistants aux chimiothérapies et à la radiothérapie classique.
LA CARBONETHERAPIE Une nouvelle thérapie encore plus efficace
Cette thérapie utilise un cyclotron (accélérateur de particules), fabriqué par une entreprise française NHA (Normandy Hadrontherapy), qui accélère des ions carbone plus efficace que les protons.
Il ne sera opérationnel qu’en 2026 après validation médicale. Déjà en expérimentation aux États-Unis, la machine fait l'objet d'une collaboration internationale. Il y aura en tout et pour tout trois ou quatre machines dans le monde dont une à Caen.
Ce cyclotron offrira de nouvelles perspectives avec la carbonethérapie. Selon le président de "Cyclhad", montrer la pertinence des protocoles de soins et de recherche avec cette nouvelle machine est un enjeu d’avenir.
France info – France 3 Nomandie , le 12 Mars 2025