« Depuis 2009, sur 150 médicaments anticancéreux développés pour l’adulte, seuls 16 ont été autorisés pour une indication spécifique de cancer pédiatrique », soulignaient l’association de patients Eva pour la vie et la Fédération Grandir sans cancer. Sous la pression, la loi de finance 2019 alloue 5 millions d’euros pour la recherche pédiatrique.
Les cancers pédiatriques sont pourtant la première cause de décès par maladie en France chez les enfants et les jeunes adolescents. Chaque année, ils frappent environ 1 800 enfants de moins de15 ans et plus de 450 adolescent âgés de 15 à 17 ans.
Grâce à la recherche et à l’accès aux tests d’imagerie et de diagnostic, qui permettent une prise en charge précoce, le taux de survie à cinq ans chez ces jeunes malades dépasse aujourd’hui 80 % dans les pays développés (contre 30 %dans les pays pauvres).
Les progrès réalisés pour les adultes grâce à l’immunothérapie et les thérapies ciblées n’ont pas profités aux enfants car moins efficace en oncopédiatrie. Le marché des adultes s’avère plus rentable financièrement.
Une infrastructure, le réseau React4Kids, fondée en 2018 grâce à la mobilisation de chercheurs en oncopédiatrie permet d’avoir des données nationales sur les cancers pédiatriques.
Le Monde des 27 et 28 avril 2025,