MOINS VACCINES ET MOINS DEPISTES LES OUTRE-MER SONT EN RETARD DANS LA LUTTE CONTRE LE CANCER DE L’UTERUS

Rédigé le 23/02/2025
rene.ducroux25


On ne le répétera jamais assez l’infection par un papillomavirus peut être EVITEE par la VACCINATION.

Ces virus sexuellement transmissibles peuvent provoquer plusieurs types de cancer, col de l’utérus, de l’anus, du vagin, du pénis, de la bouche et de la gorge.

80% des femmes et des hommes sont exposés au cours de leur vie à ces virus. La vaccination évite jusqu’à 90% des infections à l’origine des cancers et elle est recommandée pour les filles et les garçons de 11 à 14 ans avec deux doses injectées. Pour les 14 à 19 ans il faudra trois doses. L’injection peut se faire en pharmacie, chez un médecin ou au collège avec l’accord des parents.

En 2023, dans la métropole 55% des filles de moins de 15 ans avaient reçu une dose de vaccin contre 31% en Guadeloupe, 29% en Guyane, 22% à la réunion et 22% en Martinique.

L’Organisation Mondiale de la Santé vise 90% des filles vaccinées avant leur 15 ans.

De la même manière le dépistage est moins pratiqué en Outre mer qu’en métropole et pourtant il permet de réduire de moitié la mortalité.

Plus la population est défavorisée plus la couverture vaccinale est faible. La peur de la vaccination, les freins culturels, l’information et les inégalités peuvent expliquer ce retard.

300 millions de doses ont été injectées dans le monde. En Australie  qui a démarré très tôt cette vaccination, le cancer du col de l’utérus pourrait même être éradiqué en 2035.

Source : France info

Réf : papillomavirus.fr, ligue-cancer.net, santepubliquefrance.fr