Parmi les femmes ayant subi une mastectomie (ablation du sein), seules 3 femmes sur 10 se font reconstruire d’après la Haute Autorité de Santé (HAS).
Cette reconstruction ne peut avoir lieu que plusieurs mois voir jusqu’à un an après le traitement de de radiothérapie. Cela laisse le temps de la réflexion aux femmes pour la suite à donner quant au choix de la reconstruction ou de la prothèse externe.
Pour 44% des femmes interrogées par l’HAS, c’est la peur des opérations et la lassitude qui empêchent les femmes de recourir à la reconstruction mammaire. Pour 9% d’entre elles c’est une insatisfaction des techniques proposées pour la reconstruction. Bien souvent c’est plusieurs opérations qui sont nécessaires, parfois lourdes (technique des lambeaux avec microchirurgie) et parfois douloureuses qui rebutent les femmes. Elles préfèrent se rabattre sur les prothèses externes.
Les femmes prennent le temps de s’acclimater à leur nouvelle silhouette grâce à une prothèse externe. Elles acceptent leur cicatrice et leur sexualité avec un sein même si cela leur prend du temps comme nous l’expliquent Angélique et Juliette dans cet article.
Le Figaro du 1er juillet 2024